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Petite table à écrire d'époque Louis XV

12000 

Circa 1750

 

 

Hauteur :     71,5 cm

Largeur :     46 cm

Profondeur : 30 cm

Petite table à écrire d'époque Louis XV

12000 

Circa 1750

 

 

Hauteur :     71,5 cm

Largeur :     46 cm

Profondeur : 30 cm

Petite table à écrire d'époque Louis XV

12000 

Circa 1750

 

 

Hauteur :     71,5 cm

Largeur :     46 cm

Profondeur : 30 cm

Descriptif

Elégante table à écrire Louis XV, dans la manière de Jacques Dubois.

En placage d’amarante et de bois de rose, elle repose sur quatre pieds finement cambrés terminés par des sabots de bronze ciselé et doré. L’arête des pieds est soulignée par un filet de bois de rose. La ceinture mouvementée présente des réserves de bois de rose. Elle ouvre sur un côté par un tiroir muni de casiers. Le dessus de forme chantournée et entouré d’une légère galerie de bois, est marqueté sur fond de bois de rose, d’un bouquet de fleurs noué avec un ruban.

Table à écrire Louis XV : un témoin du mobilier d’apparat XVIIIᵉ siècle

La table à écrire Louis XV incarne l’apogée du mobilier d’apparat du XVIIIᵉ siècle, où l’esthétique rocaille se conjugue à une fonctionnalité raffinée. Pièce emblématique du raffinement français, elle se distingue par son élégance sinueuse, ses marqueteries exquises, et l’emploi de bois précieux sublimés par le savoir-faire des ébénistes de l’époque.

L’incarnation d’une évolution du mobilier sous Louis XV

Sous le règne de Louis XV (1715-1774), le mobilier s’éloigne de la rigueur symétrique du style Régence pour adopter une grande légèreté formelle. La table à écrire, destinée aux appartements privés et aux boudoirs, répond à un nouvel art de vivre privilégiant le confort et l’intimité. Plus maniable et moins imposante que les bureaux Mazarin du siècle précédent, elle accompagne les nouvelles habitudes d’écriture et de correspondance.

Un chef-d’œuvre d’ébénisterie et de marqueterie

Les grands maîtres ébénistes, tels que Jacques Dubois, Bernard II Van Risen Burgh (BVRB), ou encore Jean-François Oeben, ont signé des modèles d’une finesse exceptionnelle.

  • Plateaux rectangulaires ou chantournés, souvent gainés de cuir doré aux petits fers
  • Piétement galbé, à la silhouette fluide et équilibrée
  • Placages précieux, en bois exotiques (bois de rose, amarante, violette) ou en marqueterie florale et géométrique
  • Bronzes ciselés et dorés, ornant les angles, sabots et entrées de serrure

Un meuble au service de l’intimité aristocratique

Véritable bijou de mobilier d’agrément, la table à écrire se trouve dans les cabinets de travail, les boudoirs et les petits salons de l’aristocratie. Elle est conçue pour faciliter l’écriture et le rangement de la correspondance, souvent accompagnée, comme ici, de tiroirs secrets et de compartiments dissimulés. Son usage est avant tout féminin, à l’image des petites tables bonheur-du-jour, prisées par les dames de la cour pour y rédiger billets doux et lettres parfumées.